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SOMMAIRE


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LES ARMES

"Le glaive"

Les hommes ont la fâcheuse habitude de se battre pour imposer leur volonté, leurs idées, leur religion, s'emparer des biens, des richesses, des terres de leurs voisins.

Pour vaincre, des hommes inventent de nouvelles armes, les perfectionnent . D'autres pour se protéger des attaques, créent des parades. C'est le combat incessant entre le glaive qui tue et le bouclier qui protège, la course infernale à l'armement et à l'innovation meurtrière.

Les armées

En ce début de XIX siècle, un pays dispose sur terre de 4 types d'armées :


l'infanterie les fantassins possèdent :
- des fusils à pierre qui se chargent par la bouche tirent à 200 mètres mais sont efficaces à 80 mètres. Pour charger le fusil il faut se tenir debout.
- des baïonnettes pour le corps à corps.

 

 

 

 

 

la cavalerie lourde abandonnée un temps car trop vulnérable face aux mousquets lors des charges. Napoléon l'utilise à nouveau avec succès. Elle est bardée de cuirasse de métal, armée de sabres ou de piques et a pour mission de charger l'infanterie.

la cavalerie légère harcèle les lignes ennemies mais sert aussi de liaison entre les différents corps d'armée et le commandement.

 

L'artillerie équipée de canons lourds tirés par des attelages de 6 ou 8 chevaux envoie des boulets à 2 kilomètres qui détruisent par l'impact des coups portés.
Des canons effectuent des tirs tendus.
Des obusiers et des mortiers tirent par dessus les obstacles.

Les premiers boulets chargés de mitraille et d'explosifs ont fait leur apparition. Mais les canons se chargent toujours par la gueule : poudre, étoupe puis boulet. Ce chargement impose une prise de risques pour les servants.

 

Le génie a en charge l'aménagement ou la construction de routes, de ponts, de fortifications.

 

 

Les batailles

Les combats se passent le plus souvent sur des champs de bataille : des espaces assez vastes pour faire évoluer 2 armées face à face.

Les fantassins se mettent en place face au camp adverse. L'artillerie pilonne l'adversaire pour l'affaiblir mais aussi le démoraliser.

La cavalerie charge les rangs des fantassins adverses pour destabiliser les rangs et les colonnes formés. L'artillerie s' arrête de tirer pour ne pas anéantir ses propres troupes.

Les fantassins tirent par salves ordonnées puis sans répit mais les fusils sont longs à recharger. Les fantassins avancent au contact pour un combat au corps à corps.

C'est le carnage comme à Solférino en 1859. Des morts mais surtout beaucoup de blessés qui faute de soins adaptés vont mourir ou être amputés pour éviter l'infection générale. De cette "fameuse bataille " a germé dans l'esprit d' Henri Dunand la création d'une société d'entraide et de secours présente sur les champs de bataille sans prendre partie dans le conflit :

LA CROIX-ROUGE.