FORTS DE L'ESSEILLON


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SOMMAIRE

 
LAVIE QUOTIDIENNE
 

 

 

L'ALIMENTATION

Le village d'Aussois perché à 1500 mètres d'altitude, est un village vivant de son agriculture montagnarde :

élevage de vaches et de moutons pour la viande, le lait, la laine, le cuir.

polyculture pour assurer la nourriture en foin et en grains des troupeaux et la nourriture des hommes en légumes, céréales.

Pas de vigne pour le vin, peu d'arbres fruitiers.

Les aussoyens ont sûrement vendu une partie de leur production à l'armée sarde.

Le fort Victor-Emmanuel pièce maitresse du système de défense assure l'intendance.

Des fours assurent le ravitaillement en pains de la troupe.

   

Sous la cour d'honneur située face aux bâtiments de commandement, 2 citernes assurent l'approvisionnement en eau de la troupe grâce à 2 puits.

L'eau vient du ruisseau St Benoit qui descend entre Parrachée et Rateau d'Aussois, au nord du fort Marie-Christine et saute la barre rocheuse en une cascade de 100 mètres de haut.

En cas de conflit, l'ennemi aurait vite fait de couper cette alimentation.

 
LA VIE SPIRITUELLE

Après les besoins du corps, les besoins de l'âme.

Une chapelle est incorporée aux bâtiments de casernement dans Victor-Emmanuel.

Cette chapelle est toute décorée de peintures en trompe-l'oeil sur les murs et le plafond voûté.

L'autel est encore debout.
Une galerie charpentée placée sur le côté accessible par le nord du bâtiment est réservée aux officiers.

Un cimetière bâti à l'écart, à l'arrière du fort Charles-Félix devait accueillir les soldats morts aux combats.
Il est connu sous le nom de cimetière sarde.
 
LES LOISIRS

Quand on connait
- la rigueur de l'hiver en Maurienne à cette altitude
- et les conditions de vie,

on peut se demander à quoi passaient leur temps les soldats en dehors des travaux quotidiens et des exercices militaires ?