FORTS DE L'ESSEILLON


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SOMMAIRE


LA REDOUTE
MARIE-THERESE

Seul fort bâti sur la rive gauche de l'arc, son rôle est essentiel puisqu'il barre la route existante.

Il n'est pas vraiment isolé puisque Victor-Emmanuel veille depuis l'autre versant du gouffre avec ses canons.

vue de l'ouest


Marie-Thérèse
en fer à cheval

Sa forme est celle d'un fer à cheval avec une branche plus longue que l'autre pour protéger la porte d'entrée.

Il est protégé naturellement :
- au nord, par le gouffre de l'Arc,
- à l'ouest, par le ravin du nant (ruisseau) Saint Anne.

Comme les autres il possède :
- un mur d'enceinte dans lequel est aménagée une galerie,
- un pont levis.

 

De plus un passage souterrain permet d'accéder à un bâtiment fortifié distant de plus de 50 mètres. Le rôle de ce corps de garde est de contrôler le passage sur la route en manoeuvrant le pont tournant construit en 1850.

le corps de garde

 

L'approvisionnement se fait à partir de Victor-Emmanuel par câbles au dessus du ravin de l'Arc. Cette liaison valable pour les marchandises est impossible pour les hommes.

Ce fort sert aussi de caserne et peut abriter 200 hommes en totale autonomie si besoin.

 

La poulie de la liaison par câble

 

L'entrée Nord

Entrée Nord et pont-levis

Pour permettre une liaison humaine entre les forts, une passerelle est construite à 100 mètres au dessus de l'Arc, en 1858.

Les militaires autorisent le passage aux aussoyens en temps de paix pour accéder à leur forêt.

Un chemin abrité descend jusqu'au pont à travers un bois de pins. Ce Pont du Diable est détruit en 1940 puis reconstruit en 1989 pour ouvrir le site de l'Esseillon au tourisme culturel et sportif (via ferrata).