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LE FORT
VICTOR-EMMANUEL
Construits sur la dalle
rocheuse en pente, 8 bâtiments alignés et tournés
vers le sud constituent le fort principal..
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L'ensemble est tout à
la fois :
- un fort armé,
- une caserne pour la troupe,
- une prison pour les agitateurs punis d'incarcération.
- Au sud en partie basse
du fort, 2 bâtiments sont consacrés aux batteries de
canons
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vue
du sud
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- L'accès principal
de Victor Emmanuel est un pont de pierres débouchant sur
une porte dotée d'un pont-levis surveillé par un poste
de garde muni de meurtrières.
- Ce pont est l'aboutissement
de la route stratégique venant de Bramans, la Haute Maurienne
et le Mont-Cenis par le pont de la Scie qui franchit l'Arc.
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l'entrée
principale et son pont
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L'entrée donne
accès :
- au
bâtiment de commandement accueillant l'état
major, les magasins et services divers avec sa place d'armes comportant
2 puits donnant dans les réserves d'eau.
- aux
casernements de la troupe.
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Tout
en haut à l'écart de la troupe, le
pénitencier avec ses petites fenêtres munies de
barreaux. |
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Côté ouest, la poudrière à l'écart
et en contrebas des bâtiments occupés par la troupe,
c'est bien .... mais elle est exposée au feu de l'ennemi.
Elle sera déplacée dans le village. |
la descente en paliers vers
les batteries
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A
cause de la pente, 100 mètres de dénivelé entre
le point haut et le point bas, 2 systèmes de communication
existent :
une
voie carrossable
serpente du haut en bas pour permettre le transport de l'approvisionnement
et le déplacement des batteries en fonction des besoins.
des
volées d'escaliers traversent
de part en part les bâtiments et des passerelles enjambent
la voie carrossable.
La visite
du fort présente un caractère très ludique
du fait des différents cheminements.
Attention
toutefois,
certains accès sont dangereux :
toits effondrés,
rambardes descellées ou disparues, marches destabilisées,
murs écroulés ou instables.
Ce fort
est actuellement ( juillet 2000 ) en rénovation
et son accès est limité pour cause de réfection
de toitures.
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- Après 1860,
date du rattachement de la Savoie à la France, les militaires
francais souhaitent retourner les forts et en faire un élément
de la défense frontalière.
- Les militaires construisent
une route sous la falaise de l'Esseillon. Elle offre une bonne protection
et dessert tous les forts jusqu'à Aussois.
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